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Les vicissitudes de frères d'âme

18 octobre 2008

Obs

Pas de nouvelles


Bonnes nouvelles

Faites pas chier

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25 août 2008

Fin

C'est bon s'en est fini de moi sur ce blog.
Les raisons sont les miennes.
Bonne continuation à tous.

Ces temps-ci on n'a rien à dire, donc le blog fait une pause.
Peut-être ne reprendra-t-il jamais.

Tcho.

16 août 2008

Alala

Un jour de printemps 2004 sur un tchat, j'ai rencontré une fille.. (Plus exactement deux mais Rex est retourné au chenil)
Une fille qui a voulu m'aider pour mes relations amoureuses..
Une fille à qui je parlais tout le temps que j'étais sur l'ordi..
A cette fille j'ai présenter un geek.. (oui oui celui là même)
Ils tombèrent amoureux..
Je pensais pas que l'amitié fille/garçon puisse exister et pourtant..
Pendant un an, elle fut ma meilleure amie..
Je lui ai présenté un pote..
Alors qu'il allait la voir à chaque vacances, ils se séparèrent..
J'étais là pour le soutenir..
Elle commença à s'éloigner..
Il devint mon meilleur ami..
Quelques mois s'écoulèrent..
Elle et moi commencions à nous engueuler à chaque fois..
J'ai été froid avec elle..
Toujours entrain de me foutre d'elle..
Pourtant je tenais si fort à cette fille..
J'ai même songé au fait que j'étais amoureux d'elle..
Scotché à l'écran j'étais loin de me marrer..
Souvent les larmes aux yeux en la voyant s'en aller..
Mais comme à mon habitude, j'ai enfoncé le clou..
Esod m'a dit qu'on était pareil..
On sort ensemble pitit geek? xD ..
J'aurais tout donné..
J'aurais tout fait pour elle..
On a arrêté de se parler..
Encore des mois et des mois s'écoulèrent..
Mais on l'oublie pas celle là..
Elle avait pas changer de numéro..
Un petit sms par ci par là..
Elle me manquait tellement..
On s'est timidement reparlé..
Le pote était devenu son meilleur ami..
Il est allé là bas..
Toujours là pour présenter les gens, jamais là pour elle..
Celui qui la connais depuis le plus longtemps..
Celui qui la vois jamais..
Pourtant celui qui paie le moins cher le train..
On s'est rapproché..
Plus rien ne sera cependant pareil..
Grâce à une brillante idée..
D'un geek en pleine philosophie..
L'idée d'aller aux fêtes l'été suivant..
Attendre un mois avant..
Un passage en bas de chez elle..
Des discutions connes sur un banc en attendant ses sms..
Une course poursuite dans sa cité..
Et la voilà enfin..
4 ans pour la voir..
Et pourtant si réservé..
J'aurais voulu la serrer fort dans mes bras..
Lui faire un bisou à lui déboiter la joue..
Mais mademoiselle aime pas les calins..
Et pis pu son meilleur ami..
Un ami..
Je peux que regretter de lui avoir parler comme ça auparavant..
Deux parisiens à Bayonne..
Un pour la première fois..
La demoiselle avec ses potes..
Une étrange sensation..
Mais une meilleure amie de geek arrive..
Les fêtes avec ces deux là..
Les deux bourrées dans un lit appartement 308..
Me suis dit que là j'étais bien..
Celle que j'attendais de voir depuis si longtemps..
Mon meilleur ami..
Une Bayonnaise cinglée mais excellente..
Mais il a fallu repartir..
Pas si facile sur le quai de la gare..
Toujours pas de calin..
Et à ça d'embrasser une autre..
Je l'ai déjà dit..
Je vais tout faire pour revenir le plus vite possible..
Respirer un peu de ce bonheur.

Je profite de cet article pour dire à Esod que je l'adore, je sais pas si ma vie sans ce geek serait pareil.. merci de pas m'en vouloir pour ce qu'on sait..
Aussi pour dire à Poca que je m'excuse mais j'arrive pas à être autrement..
Et bien sûr à Méli que j'aurais pas pu rêver mieux ce jour là de printemps.. De mon côté tu restes ma meilleure amie.. Et c'est pas peu dire!

12 août 2008

Happy Together

"Ah! c'est bien terrible quand même... on a beau être jeune quand on s'aperçoit pour le premier coup... comme on perd des gens sur la route... des potes qu'on reverra plus... plus jamais... qu'ils ont disparu comme des songes... que c'est terminé... évanoui... qu'on s'en ira soi-même se perdre aussi... un jour très loin encore... mais forcément... dans tout l'atroce torrent des choses, des gens... des jours... des formes qui passent... qui s'arrêtent jamais... Tous les connards, les pilons, tous les curieux, tout la frimande qui déambule sous les arcades, avec leurs lorgnons, leurs riflards et les petits clebs à la corde... Tout ça, on les reverra plus... Ils passent déjà... Ils sont en rêve avec des autres... ils sont en cheville... ils vont finir... C'est triste vraiment... C'est infâme!... les innocents qui défilent le long des vitrines... Il me montait une envie farouche... j'en tremblais moi de panique d'aller sauter dessus finalement... de me mettre là devant... qu'ils restent pile... Que je les accroche au costard... une idée de con... qu'ils s'arrêtent... qu'ils bougent plus du tout!... Là, qu'ils se fixent!... une bonne fois pour toutes!... Qu'on les voye plus s'en aller."

L.-F. Celine in Mort à crédit

Parce qu'on le temps passe trop vite... que nos chemins estudientins se séparent... parce que trop souvent des amis deviennent rapidement des connaissances... parce que le temps va nous manquer... parce qu'un bon copain c'est la plus belle des choses au monde... parce qu'on bon copain c'est plus fidèle qu'une blonde... parce qu'on est mieux à plusieurs que tout seul... parce que c'est la joie avec eux...
C'est parce que tout ça que je veux pas qu'on se perdre, qu'il faut qu'on se fixe, qu'on soit comme des épouvantails, qu'on garde nos vies ensemble...
Qu'on ait passé 6 ans, 3 ans, 1 ans, quelques mois ensemble, ou même qu'on ne se soit jamais vu, sachez que c'est grâce à vous que je vis... que c'est vous qui m'apportez de la joie...
Arg manque plus que les violons et c'est les larmes... j'déteste ça...

Bon vous l'avez compris : si on se perd de vu, je viens chez vous et je vous botte les fesses !!!

11 août 2008

Bayonne

Une semaine à 800 km de là..

Une Méli que j'attendais de voir depuis 4 ans, un régiment mythique, une princesse cinglée, un Geek, une ville magnifique.. voilà un très bon cocktail !
En la faisant à la version Poca ça donnerait à peu près ça:
Une absence, une rencontre qui fait plaisir, du rouge, du blanc, du bleu, de la jaqueline, des trottoirs pas très droits, des escaliers qui bougent, un proprio super sympa, de la danse pourrav', des cris, des gens très mals, des caporaux chefs bien sympa, des tympans qui saturent, un bisou sur la joue, des envies de plus que ça, des solo de marche loin devant, plusieurs rencontres entre ma main et des murs, une seule rencontre entre ma main et un poteau, des discutions de mecs éméchés avant de dormir, du saucisson bien bon, une pizza au micro ondes (...) une douche qui fuit, des clips , des trompettes, des tourbillons, des parachutistes, un pantalon blanc devenu noir, un polo blanc devenu rouge, deux parisiens qui crament au soleil, des guillis, découverte du citron bleu, un mec qui gerbe en courant, des américains, des vrais parisiens, des trinqueuses, des bonnes vagues, du sel, des chansons paillardes, je l'adore tellement, un questionnaire, une serviette d'anglais, du sable dans le dos, 50 centimes, le roi Léon, des envies de meurtre, un sentiment de pas avoir assez d'alcool dans le sang, des tables, le rocher de la vierge, un zeste de citron, un bunker, les mollets qui piquent, une interdiction, de beaux t-shirts, grand moment de solitude, une remontée en courant, une maman qui retrouve des clés, une trachéotomie, des flics, une fête foraine, des pompiers, ah lol, un rateau, un portable qui vole, de la sangria, W9, des photos dossiers, de la bière, une morsure, des mains aux fesses, il reste des chips, Virgin 17, loin le Macdo, du whisky, pouet, une envie de free hugs, pas de free hugs, une main violette, pleins de coca, des klaxons, une fille qui cour dans la cité, un faux canapé, des photos pleins la porte, un coup de tête, pleins de drapeaux, un vieux château, un gars pas content, c'était long 4 ans, un geek qui veut casser une gueule, dommage que je craque pour rien, des tourbillons (oui encore), une ruelle sombre, des ambulances, un feu d'artifice et demi, des glissades, le ballon 4, un putain de train de retour.

Voilà au final un mec qui reste blasé de son retour à la capitale..
Vais tout faire pour y retourner au plus vite, en attendant, un ti bout de bayonnaise viendra ici.. de quoi remonter le moral quelque temps!

Bon voilà il fallait un article alors je fais un article. C'est simple, vous critiquez : des coups, vous êtes pas content : des coups, vous êtes chinois : des coups, vous aimez sarko : des coups, vous vous dites que je vais pas bien : des coups. Non non je suis pas violent, juste fatigué.

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4 juillet 2008

Résultats finaux

Après avoir poussé (imbécilement) Marcus à poster le dernier article, je me devais de me rattraper en faisant un article avec un peu plus d'intérêt pour vous et pour nous.
On a donc nos résultats du BAC 2007/2008.
On est allé les chercher au Lycée Camille Pissaro, tout de suite la cohue quand les portes s'ouvrent, les premiers cris inutiles et ridicules se font entendre.

Alors qu'on était toute une tripotée à avoir notre bac en poche, avec une mention pour certains d'entre-nous, on déplorait la perte de notre militaire adoré : Marcus.

On ne sait comment il a fait son compte, mais ce petit connard s'est loupé.
Une année de plus à VG pour lui...

RIP.

Oui bon me suis foiré pas besoin d'en faire tout un truc.
On n'ira pas en médecine tous ensemble que veux tu. Pis je vais devoir me retaper les vieux profs...
Bon ça me gave de parler de ça donc ben voilà tout est dit.
Ciao

4 juillet 2008

Réaction

Alors vous savez que j'ai tendance à être pro-militaire voulant être moi même militaire, donc ne vous étonnez pas que je publie un tel article ^^
Au passage, désolé si c'est un peu indigeste, mais en réalité il fait 3 pages en petits caractère. Mais personne ne vous oblige à lire ceci!

Un groupe d'officiers généraux et supérieurs des trois armées terre, air, mer, tenu à l'anonymat, commente le livre blanc sur la défense et la sécurité nationale présenté le 17 juin par le président de la République.

Les éléments de la nouvelle politique de défense qui viennent d'être rendus publics ont été ce qui est bien normal, présentés par leurs auteurs d'une manière très encourageante. La réalité est quelque peu différente. Personne ne peut, ou ne souhaite à l'intérieur des armées, mettre en cause les choix politiques du jour. D'abord, ils sont incontestables par nature. Ensuite, le souhait du président de la République, chef des armées, est de disposer d'un instrument militaire plus efficace pour un moindre coût; de raisonner en termes d'efficacité et non d'équipements de prestige; de faire preuve de réalisme quant aux menaces; et enfin de ne se laisser arrêter par aucun a priori dogmatique. Ce souhait ne peut rencontrer que l'approbation de tous ceux qui ont fait le choix de la carrière des armes et qui ont souffert, ces dernières années, de l'immobilisme des institutions de défense. Et, dirions-nous, plus que l'approbation, le désir, avec volonté et discipline, de faire passer ce souhait dans la réalité.

La vérité oblige à dire, cependant, qu'au delà des déclarations, la volonté présidentielle a été largement dénaturée par ceux, politiques, militaire ou personnalités qualifiées, qui avaient la charge de la mettre en oeuvre. Voici pourquoi.

Dès avant l'élection présidentielle et comme le président de la République l'avait bien vu, le système militaire français était à bout de souffle.

En termes, tout d'abord, de capacités opérationnelles réelles : à cause du choix dicté par les groupes de pression de programmes d'équipement, sans considération particulière pour les nécessités nées de la réalité des engagements (cela aboutit , par exemple et dès cette année, à une rupture de la capacité de transport aérien stratégique, ce qui est à tout le moins regrettable pour une armée très engagée à l'extérieur); à cause de l'interdiction faite par les autorités politiques de l'époque à l'état-major des armées de poursuivre une véritable "étude capacitaire", qui eût révélé que, comme de nombreuses fois au cours de notre histoire militaire, une conception de la défense centrée sur les "programmes d'équipement" aboutissait à une dépense publique considérable pour une utilité opérationnelle faible; avec en résultante, une "impasse financière" mettant en cause la crédibilité même du gouvernement dans son exécution des lois de programmation militaire.

Ensuite, en termes de choix des engagements, la situation n'était pas plus satisfaisante. L'absence de critères politico-militaires d'intervention, le flou des priorités géopolitiques (Afrique), l'absence de gestion des engagements dans le temps (Kosovo) aboutissaient à un saupoudrage de forces dicté par les habitudes du passé et la logique moutonnière de la participation obligatoire ("il faut en être"). Il en résultait un rythme d'emploi soutenu, indifférencié, affectant des unités aux équipements vieillissant, dégradant leur niveau de préparation opérationnelle. Et,  dans l'autre sens, alors que les menaces terroristes prenaient plus d'ampleur, le gouvernement comme les armées se refusaient même à penser à l'action militaire sur le territoire national, à partir d'un contrat opérationnel distinct (à la notable exception de l'action de l'Etat en mer).

Enfin, en termes d'organisation, la situation était marquée par une grande confusion. Les choix d'interventions étaient opaques, ne donnant lieu à aucun débat, notamment parlementaire, à l'extérieur du cercle présidentiel, ce qui, les phénomènes de cour et les ambitions personnelles aidant, n'était certes pas un facteur de qualité des analyses préalables à la décision. La nouvelle définition des pouvoir du chef d'état-major des armées n'avait entrainé aucune véritable réflexion, fondée sur la subsidiarité, entre la logique interarmées et la logique de milieu, notamment pour le soutien. Les organisations militaires restaient lourdes, "doublonnantes", peu centrées sur l'opérationnel. Les désignations aux postes les plus importants étaient délibérées entre militaires sur le fondement des couleurs d'uniforme, dans le cadre d'un "troc" presque permanent, aboutissant d'ailleurs à une durée d'exercice des responsabilités abusivement courte. La procédure de choix des programmes d'équipement, entre la direction générale pour l'armement (DGA) et les états-majors, était  caractérisée par l'opacité et le conflit d'intérêt (le "service aux industriels") aboutissant à la dérive de coûts opaques, non maîtrisés, et à l'inadaptation des équipements.

C'est à dire si le début du quinquennat avait fait naître les plus grands espoirs, il est malheureusement probable aujourd'hui qu'ils seront déçus. Tout d'abord, les instances de la décision n'ont pas fonctionné de manière satisfaisante, la mission budgétaire de la révision générale des politiques publiques (RGPP) ayant prévalu, y compris en termes calendaire, sur la mission conceptuelle du livre blanc. Quant à cette dernière, la sous-représentation des militaires compétents n'a pas permis d'y effectuer un travail réaliste, ce que ses conclusions montrent à l'évidence. L'ampleur enfin des conflits structurels internes propres au ministère de la Défense n'a pas permis un travail serein.

Plusieurs points positifs sont à relever : le principe du resserrement des implantations (dont il faudra attendre la mise en oeuvre, les militaires étant habitués à ce que les logiques politiques locales prévalent, ce qui est le cas depuis plus de vingt ans). L'insistance mis sur la protection "interne" de la nation elle-même, en termes d'organisation centrale et de contrat opérationnel. La revalorisation des fonctions de renseignement.

Pour le reste, le modèle d'analyse présenté par le livre blanc est à notre sens déficient et, davantage, marqué par un certain amateurisme. Le livre blanc souffre en effet d'une quadruple incohérence.

Incohérence, tout d'abord, par rapport à l'évaluation générale des crises et des réponses généralement adoptée dans le monde. Alors que les crises se multiplient et se superposent sans se résoudre, l'Europe en général et la France en particulier diminuent leur effort de défense au moment même où chacun les augmente (les dépenses militaires mondiales ont progressé de 45% en dix ans). On ne peut certes nier la la cise budgétaire. Au moins devrait-elle donner lieu à une analyse "priorisante" des arbitrages, entre la défense et les autres budget, et à l'intérieur du budget de la défense. Le livre blanc n'en fournit pas l'armature conceptuelle, puisqu'au titre des menaces il retient à la fois l'attentat terroriste, la guerre de haute intensité, le désordre dans le tiers-monde et la pandémie grippale.

Incohérence, ensuite, par rapport à l'évolution de la "conflictualité", le paradigme de la "guere industrielle" (entre arsenaux étatiques) ayant été remplacé par celui de la "guerre bâtarde", le plus souvent "au sein des populations". Ce dernier exige à la fois des forces terrestres plus nombreuses, une capacité de projection aérienne et navale plus affirmée, une réorientation des programmes en conséquence. Ces choix ont été faits par les Britanniques voici plus de cinq ans. Nous en sommes, nous, à la diminution des effectifs de l'armée de terre et au "report" de la décision de construire le deuxième porte-avions, qui signe une rupture capacitaire majeure. Notre incapacité à sortir de la "réduction homothétique", faute d'une véritable analyse que le livre blanc ne fournit pas, conduit le modèle 2008 à n'être que la version dégradée du modèle 1996, lui-même version amoindrie du modèle 1989. Autant dire qu'aucun choix sérieux, hors celui, purement budgétaire, d'une réduction proportionnelle, n'aura été fait depuis vingt ans. Sous ce rapport, la nouvelle orientation en faveur du satellitaire ou la création d'un "commandement interarmées de l'espace" font figure de gadgets, lorsqu'on connait les besoins réels et actuels des armées. Non que de telles mesures soient en elles-mêmes absurdes. Mais elles ne pourraient valoir que si elles procédaient d'un véritable analyse doctrinale et pratique de la "conflictualité", fondée sur les exemples nombreux que présente l'actualité, du Proche-Orient à l'Asie centrale. Cette analyse est absente du livre blanc. Les "avancées" qu'il présente (satellites, etc.) ressemblent à des lubies parce qu'elles ne sont pas sérieusement argumentées en termes d'arbitrage (alors qu'on voit les intérêts industriels qu'elles servent). Une réduction prévisible et sans imagination du format des armées, à peine compensée par d'hypothétiques innovations technologiques et organisationnelles : il y a comme une imposture à présenter ces résultats comme un progrès dans l'efficacité de l'instrument militaire.

Incohérence, en troisième lieu, par rapport à la volonté politique affichée à juste titre par le chef de l'État. Nous revenons dans l'Otan, avec une capacité militaire affaiblie, et tout en y revendiquant des postes de commandement. Nous prétendons faire de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD) un dossier majeur du renforcement de la défense européenne sous présidence française, et nous baissons la garde au moment où nous souhaitons entraîner nos partenaires vers un renforcement de la défense européenne. Mais surtout, nous abandonnons aux britanniques le leadership militaire européen, alors que nous connaissons la nature particulière de leurs relations avec les États-Unis. La France jouera désormais dans la division de l'Italie. Il est inutile de se payer de mots.

Incohérence, en quatrième lieu, par rapport à la seule certitude que nous ayons : celle de nous engager vingt fois en Afrique dans les années qui viennent, pour y éviter des catastrophes humanitaires ou assurer l'évacuation de nos ressortissants. Si nous pouvons le faire aujourd'hui, c'est parce que notre réseau de bases nous confère une efficacité d'autant plus unique que l'ensemble des pays africains refuse le déploiement de l'US african command (commandement américain en Afrique) sur le sol africain. Pour gagner, et ceci est révélateur de la méthode retenue, 3000 postes budgétaires, nous affaiblissons de manière définitive notre positionnement, avec ce paradoxe que nos abandons vont conduire mécaniquement à un accroissement du nombre de crises que nous ne pourrons plus prévenir et dans lesquelles nous ne pourront intervenir qu'à un coût incomparablement plus élevé. En contrepartie, les structures administratives intermédiaires des états-majors n'ont pas été touchées par l'exercice RGPP, alors qu'elles représentaient un gisement d'économies d'au moins le double. Quant aux "bases de défense", il ne s'agira, faute de crédits budgétaires pour de vrais investissements d'infrastructure, que de circonscriptions administratives de mutualisation de certaines dépenses mineures (habillement, restauration, etc.), entraînant simplement la création d'un maillage administratif supplémentaire. La mise en regard de ces deux éléments permet de mesurer le caractère de trompe-l'oeil des mesures présentées ces jours-ci.

Le propos de cet article n'est pas de présenter le modèle qu'un réflexion plus avisée, et plus conforme aux volontés du chef de l'État, aurait permis d'élaborer. Nous voulons simplement souligner qu'un grande dépense d'énergie intellectuelle a simplement abouti à une réduction homothétique du format des armées. Au mieux, nous serons mieux renseignés, mais nous pourrons moins agir. Il eût fallu, au contraire, mieux définir les ambitions militaires de la France, puis ses priorités géostratégiques, y compris en termes concrets, en désignant les théâtres utiles ; en déduire un modèle pour notre armée et ses équipements, sans se refuser de porter le fer dans l'organisation militaire ou dans celle de la DGA ; ne pas s'illusionner sur les bénéfices à attendre de la "mutualisation des soutiens", dans un domaine ou l'expérience (notamment britannique) enseigne qu'elle ne peut concerner que des secteurs de second ordre, la "logique de milieu" continuant de gouverner l'entretien des équipements majeurs. Pour ne l'avoir pas fait, les autorités de la défense ont laissé passer l'occasion historique que leur présentaient les circonstances et que justifiaient les ambitions du chef de l'État. Le reste est affaire de communication politique, qui ne saurait masquer la réalité d'un véritable déclassement militaire de notre pays, dans un monde bien plus dangereux qu'hier.

19 juin 2008

C'est la fin....

...des haricots.
Ouais nul je sais.

Voilà c'est fini.
On arrête.
Quelques temps déjà qu'on était dessus, maintenant c'est bien la fin.

Je pense que tout le monde est content, peut-être qu'on regrettera quelques moments ou des rencontres mais une nouvelle aventure s'offre à nous.

C'est fini le lycééééééééééééééééééééééééééééééééééée !!!!

3 ans de travail acharné (...) pour conclure ça sur 4 jours avec même pas deux formules à savoir (...) !!!

Enfin bon it's the end !!

To be continued... into the fac!!

Je ne dirais pas que c'est fini le lycée tant que j'ai pas le bout de papier entre les mains comme quoi j'ai le bac! Ou celui qui dit que je l'ai pas au choix ^^

Je dirais donc pour ma part : 4 ans de branlette intellectuelle pour une semaine de révision.

Si j'ai le Bac c'est presque rentable à une année près!

A la prochaine jeunes Français, Belges, Canadiens et même Suédois (on ne comptera pas les quelques Amerloc' qui passent ici..)

1 juin 2008

Groland

Hey !

Après l'article sentimental de mon cher confrère Marcus, je vais mettre un peu de joie et de bonheur dans votre chaumière avec une petite vidéo bien sympathique !!
Oui je sais encore une vidéo, mais cette fois sans doublage !

Une bien bonne chanson de nos copains de Groland qui voulaient participer à l'Eurovision, et qui ont écrit sur l'Europe.

On se demande pourquoi ils n'ont pas été acceptés...


Et n'oubliez pas :
Y'a qu'un pays pour lequel je bande...
C'est évidemment le Groland !!

1 juin 2008

Une dernière fois

Il y a quatre ans, j'étais dans sa classe..
Il y a quatre ans, j'étais amoureux d'elle..
Il y a quatre ans, je me suis pris une veste..

Après ces années, c'est toujours la fille la plus épatante que je connaisse.
Je pensais pouvoir lui échapper cette fois..

Mais il s'avère que le passé bien souvent nous rattrape..

Penser à une fille alors que vous savez très bien qu'il ne se passera jamais rien..
Comment lui prouver que j'ai changé..?
Comment lui dire ce que je ressens..?

Pourquoi ne serait ce pas plus simple, que je ne ressente plus rien.

Si je pouvais être enfin méchant froid et distant, ça m'arrangerai bien.

04rstj4z

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